Le vent a-t-il tourné en Pologne ?
Une position stable du gouvernement de Tusk
Les événements récents sur la scène politique polonaise ont contesté une position longment prédominante de Platforma Obywatelska, la Plateforme Civique (PO). Les nombreuses réformes difficiles et une affaire financière impliquante le fils du Premier ministre Donald Tusk ont contribué à une baisse de la popularité du parti gouvernant. Les sondages récemment publiés indiquent un changement dramatique de l´opinion publique – au moins 40% de citoyens voteraient pour la parti la Loi et la Justice, contre seulement 35% de ceux qui veulent soutenir la Plateforme Civique. Contrairement aux sondages de popularité, le gouvernement ne sera pas remplacé plus tôt, car la majorité de députés lui ont donné le feu vert dans le vote de confiance qui a eu lieu le 12 octobre.
L´expérience de la croissance économique
Réelue en 2011, la Plateforme Civique a assuré la stabilité pour les citoyens polonais. Ainsi, dans les prochaines élections en 2015 on attend qu´un Polonais moyen va voter pour le parti gouvernant, au lieu de voter pour les idées révolutionnaires présentées par la Loi et la Justice. La croissance expérimentée par la Pologne même pendant la crise a créé une image positive de la Plateforme Civique entre l´électorat. De plus, ce parti a fortement bénéficié du succès du Championnat européen du football Euro 2012 organisé en Pologne et en Ukraine et de la présidence polonaise du Conseil de l´Union européenne. La réforme de la retraite, moins populaire, mais toujours nécessaire qui prolonge le temps de travail jusqu´à 67 ans a été largement appréciée pas les experts indépendants. Conformément aux principes de la psychologie sociale, une autorité généralement acceptée va permettre à persuader progressivement les gens de l´utilité des réformes. Ainsi, tout ce succès législatif et organisationnel du gouvernement polonais va l´aider à maintenir le soutien des citoyens.
Les réformes arrivent
Dans le décèlement précédant le vote de confiance, Donald Tust présentait le programme de nouvelles réformes qui devraient reconstruire la confiance. En effet, le plan multidimensionnel de l´économie et du développement démographique a eu une répercussion positive dans les médias. Malgré un langage technique, les visions projectées sont capables de séduire beaucoup de citoyens. D´un côté, le Premier ministre a promis de continuer la déréglementation des professions. En outre, il y a une planification des investissements dans de nouveaux projets énergétiques et dans l´infrastructure. De l´autre côté, Donald Tusk veut lancer une campagne pour des réformes recherchant un accélérateur de la croissance démographique. La prolongation du congé parental payé qui fait partie de cette réforme serait attractive spécialement pour les jeunes familles.
Devine qui va être le prochain Premier ministre !
Pendant la manifestation entitulée « Pologne, réveille-toi ! » le leader du principal parti d´opposition, Jarosław Kaczyński, a annoncé le plan de la motion de censure constructive. Cette procédure comprend la proposition du nouveau Premier ministre qui remplacerait celui qui part. Kaczyński a reporté le moment de la publication du nom de son candidat pour qu´il laisse les médias spéculer du potentiel successeur de Donald Tusk. Finalement, il a révélé qu´il s´agissait d´un expert indépendant, Piotr Gliński, le membre de l´Académie polonaise des Sciences. Cependant, d´autres partis, surtout de gauche, ont réfusé la proposition de la Loi et la Justice. Ainsi, le parti de Jarosław Kaczyński n´a aucune chance d´être dans le gouvernement, parce qu´il n´a pas assez de partenaires pour créer une coalition nécessaire pour obtenir la majorité de votes dans les élections lgislatives.
Devraient-ils rester ( comme opposition) ou aller ( dans le gouvernement) ?
Les enquêtes récentes montrent une claire prédominance de la Loi et la Justice. Cependant, ce soutien exprime davantage la déception et l´opposition de la façon actuelle de gouverner qu´une réelle popularité du parti d´opposition. D´autres enquêtes indiquent que la majorité de Polonais sont réticents au concept de la IVème République promue par le parti de Jarosław Kaczyński qui occupe toujours la première place dans le classement du politicien avec la moindre confiance. Alors, la mobilisation actuelle de ce parti n´est pas suffisante pour faire une révolution sur la scène politique polonaise. Seulement une coalition avec le parti de gauche permettrait le renversement du gouvernement de Tusk. Pourtant dans ce cas-là, les ennemis de leur ennemi ne sont pas leurs amis.
Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.
Une nouvelle direction dans la politique polonaise
Jusqu´à présent, le Premier ministre Donals Tusk (Platforma Obywatelska, Plateforme Civique - PO) présentait le fait que la Pologne n´a pas encore expérimenté la récession pendant la première vague de la crise financière comme le plus grand succès de son gouvernement. Pourtant, même si l´économie est toujours en croissance, elle se ralentit et est attendue à croître de 2,5% pendant l´année prochaine. De plus, le panier d´or sous forme des Fonds européens semble lui-même s´épuiser, car l´Allemagne essaie de forcer un budget séparé pour la zone euro et l´UE réduit son soutien financier.
Les promesses inaccomplies
En réalité, malgré le fait que la situation est grave, le Premier ministre n´a arrivé à faire aucune réforme pendant les cinq années qu´il est au pouvoir. Au contraire, la Plateforme Civique a trahi ses électeurs. Les promesse pour les impôts plus bas ne s´est révélé que d´être un slogan vide quand le gouvernement a commencé à couvrir de plus en plus l´ensemble du budget. La même chose s´applique pour des réformes favorables aux entreprises. Le l´Index de la compétitivité globale du Forum économique mondial classe la Pologne sur la 116ème place dans le monde pour l´efficacité générale du gouvernement et sur la 131ère place pour la fardeau de la régulation gouvernementale (c´est-à-dire les impôts et les lois sur le travail pour les entreprises). En outre, la Plateforme Civique d´aujourd´hui ne se présente pas comme un parti d´idéologie, mais comme un parti de pouvoir. Son libéralisme économique officiel retrouve la preuve sous forme des actions récentes de PO. Au contraire, la manière dont le gouvernement se débrouille pour dépenser l´argent public par le soutien des projets public génère la corruption par nature, de la même façon que d´être un pas de l´interventionnisme étatique.
La sécurité perdue
Le sentiment croissant de l´insécurité est peut-être le facteur le plus inquiétant pour n´importe quel citoyen. L´inflation prend le salaire effectivement en faisant appauvrir la société. De plus, la conclusion de la seconde parole politique du Premier ministre des mois précédents semble offrir seulement les réductions et la hausse des impôts. En même temps, même si l´économie est en croissance, c´est aussi le chômage qui s´accroît en oscillant environ à 12%, ce qui est un niveau inconnu depuis que la PO a gagné les élections en 2007. La Santé suffert d´une terrible direction avec une dette accumulée de 25 milliard zlotys (7 milliard d´euro) et augment sans cesse.
Le temps pour un changement
C´est naturel que les gens cherche une alternative pour un gouvernement auquel il ne font plus confiance. C´est clair aussi que PiS, le second plus grand parti dans le Sejm (136 sièges en opposition de la PO en possédant 203), est la seul parti d´opposition qui a une réelle chance de gagner dans le cas des élections anticipées. Toujours PiS et son leader, Jarosław Kaczyński, sont connu pour la méfiance d´autre partis politiques. Pourtant maitenant, la PO semble perdre les alliés et gagner les ennemis, car sa coalition, le Parti populaire polonais rencontre les représentants de la PiS pour discuter les projetc des lois, disant que la coopération avec l´opposition est possible. Toujours, rien n´est certain depuis que le vote de non confiance essayé par la PiS est certain à échouer au parlement. Cependant, si on prend en considération tout ce déterminisme dans l´histoire récente de la Pologne qui a échoué, la possibilité que la PO qui perd sa prise du pouvoir existe.
Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.
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