La République Tchèque passe-t-elle au mode éco?

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Le parc national tchèque Šumava est depuis longtemps menacé par un insecte dangereux. Depuis 2011, la direction du parc a adopté une action visant à abattre les arbres contaminés ce à quoi se sont opposés les activistes écologiques. L’intervention dans le parc national Šumava a-t-elle été justifiée?

L’intervention dans le parc national tchèque Šumava a-t-elle été justifiée?

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26/01/2013 - 14:15
D’après les experts de l’Université agraire de Prague, il faut intervenir afin de sauver les épicéas de Šumava ce qui va dans le sens d'une politique d’abattement des arbres contaminés. Depuis la mise en place de la susdite politique et notamment pendant l’été 2011, la direction devait faire face à des activistes écologistes cherchant à entraver son action. En considérant l’aggravation incessante de la situation, la position pro-interventionniste n’est plus seulement souhaitable mais avant tout nécessaire.

Šumava, le plus grand parc national tchèque, créé en 1991, est depuis plusieurs années menacé par une calamité naturelle. En effet, , un insecte nuisible notamment aux épicéas, détruit de vastes surfaces boisées inhérentes au susdit parc.

La survie du parc menacée

Etant donné que František Krejčí, chargé de la gestion du parc, n’était pas en mesure d’empêcher une nouvelle prolifération de la contamination, il a été remplacé dans son poste par Jan Stráský le 14 février 2011. L’action intransigeante de ce dernier reposant sur la nécessité d’abattre les arbres inflectés a soulevé, notamment lors de l’été 2011, des réactions hostiles de la part des . D’après eux, la nature est elle même apte à rétablir l’équilibre recherché. Considérant les dégats croissants au sein du parc, est-il vraiment pertinent d’attendre que la conjoncture défavorable change arbitrairement? Seuls ceux qui assument le risque que nos générations ne connaîtront le parc qu’à travers des photos, peuvent se permettre d’attendre…

Le malade doit être soigné, il en est de même pour l’espace contaminé

Les actions de blocage menées par des activistes envers la politique d’assainissement de Stráský remettaient en cause une intervention efficace contre la contamination. Effectivement, les travaux des bûcherons, visant à éliminer les arbres affectés par l’insecte dévastateur afin de prévenir sa nouvelle diffusion, étaient longtemps entravés par les détracteurs de ce mode de gestion de la crise. Ces derniers critiquaient notamment l’intervention dans les zones dites „premières“ (Na Ztraceném, Ptačí potok) où la loi limite les possibilités d’intervention. Cependant, en considérant les circonstances l’Inspection tchèque de l’environnement a approuvé l’intervention.

Même si, les deux camps s’avèrent lutter pour la conservation et l’amélioration de l’environnement du parc conformément au décret gouvernemental du ., leurs façons d’y parvenir apparaissent irréconciliables. Sur ce point, il est nécessaire de se rendre compte qu’après tant d’années de détérioration de la situation, il devient naïf de croire que la nature s’aide elle-même.

Les virus impuissants face à l’insecte

L’une des exigeances des détracteurs de Stráský était d’utiliser des virus afin d’exterminer le „bostryche typographe“ qui ravage les arbres de Šumava, plutôt que de continuer à déboiser les zones les plus touchées. L’idée est séduisante, sa réalisation l’est moins. En effet, le 23 août 2011, les expériences dans les zones critiques ont prouvé que seulement 20% de l’insecte ravageur avait été affecté par les virus. Les spécialistes (entre autres ) se sont mis d’accord que cette stratégie ne suffirait pas à stopper la contamination.

En abordant la question du bien-fondé de l’intervention de Stránský, il faut tenir compte du fait qu’il est erroné de parler d’un risque de catastrophe, cette dernière est déjà en train de se dérouler. La vraie question est de savoir quel niveau elle atteindra. Ainsi, l’abattement des arbres infectés est-il une solution mauvaise, mais meilleure de celles qui nous sont connues, donc optimale.

Le(s) enjeu(x) pour l’avenir

Les positions des politiciens étant souvent basées sur leurs propres intérêts, le problème en question devient de plus en plus incompréhensible au public. Cette politisation croissante rend le processus de sauvetage du parc lent et inefficace. Même si la direction du Parc est parvenue à améliorer la situation notamment grâce à la politique de déboisement des endroits les plus touchés, le problème est loin d’être résolu. Pour les années qui viennent, il faut que l’action soit mieux coordonnée et plus rapide. En outre, la division des zones du parc doit être révisée et rationalisée afin d’unifier les territoires où l’intervention reste un impératif. Enfin, seule l’intervention affranchie des intérêts individuels et visant l’intérêt commun peut redonner à Šumava son visage perdu.

Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.

Un peu de ménagement, messieurs !

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26/01/2013 - 14:15
Il y a quelque mois, le Parc national de forêt de Bohême a connu un vrai drame. La dispute entre les activistes écologiques et l’Administration du Parc national a fini par l’intervention de la police. Dans des lieux normalement inaccessibles aux touristes, pour cause de la protection de la nature, l’Administration du Parc a irresponsablement utilisé la technique lourde.

Šumava, en allemand Böhmerwald, en français Forêt de Bohême. Une région avec une histoire mouvementée au sud-ouest de la Bohême. Pendant des siècles, les Tchèques et les Allemands ont vécu ensemble dans cette région montagneuse, les uns à côté des autres, en paix.

Šumava, un lieu important pour les Tchèques

On en peut prendre l’illustration d'un personnage d’un auteur typique pour les montagnes de Šumava – Karel (ou Karl si on veut) Klostermann, auteur d’origine allemande écrivant en Tchèque. Il a dit une fois : «Les vertes forêts de Šumava ont perdu leur ancienne gloire, mais un jour le monde entier va admirer leur beauté.» Et ce sont aussi les forêts de Šumava, qui ont attiré beaucoup d’attention il y a quelques mois.

Des 1991, la région de Šumava est dotée du statut de Parc national. Cela procure à la nature de cette région une protection extraordinaire, ce qui a contribué à conservation de cette région dans un état parfaitement naturel. Au sein du Parc national se trouvent plusieurs zones, la zone la plus protégée est la Première zone de Parc national.

Les forêts de Šumava sont menacées par un insecte nuisible.

Depuis quelques années, le tapis végétal de Šumava est menacé par l’insecte de famille Scolytinae. La contamination de parc par cet ennemi insidieux dont la nourriture naturelle est le liber, se propageait très vite. Il fallait donc trouver une solution pour le combattre. Et c’est la, ou la société tchèque s’est divisée. D'un côté l’Administration du Parc national, les exploiteurs des forêts une grande part des habitants de Šumava. A l’autre côté le Ministère de l’environnement de la République tchèque et diverses organisations écologistes. Le premier groupe préfère une solution dure : abattre les parties de la forêt touchées par Scolytinae et donc empêcher sa propagation. Cette solution probablement arrêterait la contamination, mais aux dépens de la préservation de la forêt naturelle. La deuxième offre des alternatives. Les activistes écologistes préfèrent une solution « naturelle » sans les interventions de l’homme. Cela signifierait laisser « tomber » la forêt actuelle, laisser pourrir les troncs et attendre la naissance d’un nouvel biotope. Cette solution-là assurerait la protection la nature du Parc en tant que « forêt vierge ». Et c’est surtout cela qu’il faut protéger.

La dispute entre le Parc et les activiste atteint son point culminant cet été. Les circonstances étaient très dramatiques quand les activistes ont tenté d’empêcher l’abattage par leurs propres corps.

Les excavateurs dans la première zone de Parc national ? Non, merci !

Si on néglige la question abattre ou pas, on peut au moins critiquer la manière selon laquelle l’Administration du Parc a procédé.

La Première zone du Parc national est un territoire , ou les visiteurs doivent respecter des règles très strictes. Il est interdit de passer le territoire hors des routes marquées. Il est interdit de camper au sein de la zone. Il est interdit de passer par la forêt ou ramasser des champignons.

Dans le territoire, doté d’un tel niveau de protection, où les touristes doivent respecter un bon nombre des règles. L’Administration du Parc a utilisé des machines lourdes. Dans les lieux ou les visiteurs ordinaires risquent d’être sanctionnés en passant par la forêt , les responsables utilisent les excavateurs, et les machines d’exploitation forestière.

Même de nos jours il est normal, dans les territoires difficilement accessibles, d'utiliser les instruments traditionnels et pour le transport conséquent des troncs on utilise les chevaux. Il est évident qu’un cheval détruit la forêt moins qu’une machine moderne de 5 tonnes… Bien sûr, procéder plus délicatement serait sans doute plus cher, mais c'est un pari gagnant d’investir dans une forêt dont la beauté va être admirée un jour par le monde entier. De plus, les dépenses supplémentaires peuvent être financées par les gains des exploitants.

Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.

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