La présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne

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Faut-il croire le président actuel du parlement européen, quand il dit que « la présidence polonaise a été sans doute une des meilleurs de ces derniers années ? » Ou était-elle plutôt médiocre avec quelques achèvements, mais qui a connu aussi des échecs dont nous oublions souvent parler ?

Une bonne présidence malgré un climat défavorable

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01/04/2012 - 19:40
La présidence polonaise, qui a été la première exécutée par ce pays, peut être considérée comme un succès. Même si des facteurs externes ont empêché la pleine réalisation de ses priorités, la vision de l’Europe promue par la Pologne commence à jouer un rôle important dans la politique européenne.

Le mandat du président du Conseil de l’Union européenne a été attribue à la Pologne lors non seulement d’une crise financière mondiale, mais aussi d’une baisse progressive de la confiance dans l’intégration européenne. Dans cette situation difficile, la Pologne était chargée d’inspirer la nouvelle foi dans le projet européen.

L’espérance que la Pologne inspirera l’espérance

Le pro-européanisme et l’optimisme polonais étaient des atouts aidants à lutter contre, ou au moins compromettre la dernière vague d’euroscepticisme, tandis que l’Europe a besoin plus que jamais de solidarité parmi ses membres.

Les accomplissements de la présidence polonaise

Les accomplissements polonais les plus importants on été : l’adoption du « paquet de six » sur la gouvernance européenne. Il s’agit notamment d’un ensemble de lois visant à renforcer le pouvoir de la Commission européenne en lui attribuant le droit de sanctionner les pays dépassant la limite de dette. Autres

Une évaluation positive de la présidence polonaise, malgré quelques défis

La présidence polonaise peut être évaluée comme un succès même si seulement une partie de ses priorités a été atteint. Une dynamisation de l'économie de l’UE, renforcement de sa sécurité énergétique et militaire ainsi qu’une politique européenne ouverte vers des Etats membres et voisins ont été un choix très précis des priorités. Toutefois, ils ont été confrontés à des conditions extrêmement difficiles pour leur réalisation.

Le procès et l'emprisonnement de Ioulia Timochenko, ainsi que l'intensification des régimes non démocratiques ukrainiennes et biélorusses ont rendu impossible pour la Pologne de renforcer la coopération avec ces pays. D'autre part, les voisins du Sud de l'UE ont récemment devenues plus importants. En fait, les printemps arabes ont changés l'axe de la politique étrangère européenne, marginalisant le rôle des voisins de l'Est.

Enfin, certaines des priorités de la présidence polonaise ont été mises de côté en raison de la grave crise financière, crise de la dette et la crise générale de l'économie européenne. Pourtant, il semble que la Pologne a courageusement dirigé l'Union européenne à travers ce carrefour et a clairement pousse pour une plus forte intégration au sein de l’union.

Plus d'Europe dans l'Europe - de «l'UE 17 à +10' 'UE 27-1?

La crise économique de la zone euro a créé de nouveaux dilemmes. L’Union européenne est laissé le choix de reforme de son mode de gouvernance. Elle doit choisir entre les égoïsmes gouvernementaux des Etats membres et le renforcement de la Communauté européenne. Elle doit choisir entre l'amplification et la réduction de l'Europe à plusieurs vitesses. Pourtant, la position de la présidence polonaise a été claire: plus de communauté et plus de solidarité dans l'UE. Pologne a commencé sa présidence dans le «UE 17 +10. Europe à deux vitesses divisée en 17 pays membres de la zone euro et 10 autres laissés à côté. Six mois plus tard, la présidence polonaise a pris fin avec une UE 27-1 ». C’était avec un point de vue de l'incarnation de tous les Etats membres, et pas seulement la zone euro, dans un nouveau traité visant à lutter contre la crise. Le seul Etat s’opposant au traité était le Royaume-Uni.

Comme nous l'avions espéré, la Pologne a chargé l'UE avec son optimisme et la défense de la solidarité et de l'unité s’exprimait même dans la devise de la présidence polonaise: «Plus d'Europe dans l'Europe". En Janvier 2012, la présidence du Conseil de l'Union européenne a été repris par le Danemark, qui tente à continuer la coopération avec la Pologne selon .

 

Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.

La performance polonaise éclipsée par des difficultés internes et externes

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01/04/2012 - 19:40
Après six mois de direction polonaise du Conseil européen, la présidence est évaluée de manière critique par de nombreux experts qui le considèrent comme fortement limitée par la crise financière européenne, les traités européens limitant le pouvoir de ce poste, mais aussi que par des événements internes de la scène po

De grands espoirs ont été exprimés par l'opinion publique au sujet de la présidence polonaise de l'UE avant son commencement, qui a eu lieu le 1er Juillet 2011.

De grands espoirs ... et alors?

Le programme était très ambitieux avec ses points clés contenant la stabilisation du marché financier de l'UE ainsi que le renforcement de son unité nationale et politique. Néanmoins, ces but ne ont pas été atteint d’une manière satisfaisante, la raison pour laquelle la présidence polonaise est considéré par certaines comme médiocre.

Les Institutions européennes versus le leadership polonais

Le premier point qui peut expliquer une telle critique vient de la réduction progressive de l'importance de la présidence tournante du Conseil européen depuis des années. Avant, que le traité de Lisbonne a été introduit le pays assurant la présidence du Conseil de l’UE a joué un rôle important avec son chef politique en tant que président du Conseil de l’UE, représentant le Conseil de l’UE sur la scène internationale. Depuis le 1er Janvier 2010, l’office du président permanent du Conseil de l’UE a été créé. Par ailleurs, il y avait aussi un accroissement de l'importance de la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Ces deux éléments ont considérablement réduit le rôle du leadership européen et limité le champ d'action du pays au niveau européen. Par conséquent, la présidence polonaise ne pouvait conduire l’UE ni politiquement ni économiquement.

Un bref coup d'œil sur la scène politique polonaise

Néanmoins, la Pologne pouvait jouer un rôle dans des affaires de l'UE qui serait légitime par l'événement de sa présidence. Le problème est que les dirigeants polonais avaient également été occupés avec les élections législatives qui ont été organisées en Octobre, au milieu de la présidence polonaise de l'UE. Cet événement n'a pas abouti à un changement radical de la politique polonaise, puisque les partis politiques élus étaient les mêmes que ceux qui sont venus à former la coalition parlementaire par la suite. Néanmoins, la préoccupation des politiciens avec ces deux obligations, un au niveau national et l’autre au niveau européen a causé une certaine distraction des affaires de l'UE. En outre, il y avait quelques bonnes initiatives présentées par la Pologne qui, cependant, se sont avérées être d'une importance mineure quand comparées avec le problème les plus grave de l'UE à cette époque-là: la crise de la zone euro. La proposition de créer une Fondation européenne pour la démocratie visant sur l'avenir politique des pays arabes et de la Biélorussie proposée par le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, a été une bonne initiative, mais elle a été effectivement éclipsée par le fantôme de crise pesant sur la zone euro.

De la crise économique à la crise politique

La présidence polonaise a été aussi affaiblie par le système monétaire du pays. Etant donné que la monnaie polonaise n'est pas l'euro, mais le zloty, il semble naturel que la Pologne ne pouvait pas être l'acteur principal dans des négociations économiques lors des sommets européens concernant la crise financière. Cependant, son rôle a été compromis. Pour être plus précis, les sommets d’euro en Juillet et en Octobre ont eu lieu attendus principalement par la France et l'Allemagne, tandis que le chef du Conseil européen n'a pas été invité à participer. Même si la mise en œuvre du compromis sous la forme de la six-pack a été une réussite polonaise, elle a montré la petite importance attachée à la Pologne sur la scène politique européenne. La crise de l'euro a également produit une crise politique, car la Grande-Bretagne n’a pas accepté les propositions de la France et de l'Allemagne.

L’Heure de l'épreuve

Ainsi, cette heure dure pour l’Europe empêchait les efforts polonais tout au cours de sa présidence du Conseil européen et a limité ce qui pouvait faire la Pologne sur les plans national et international. L'image qui a été laissé est celle d'une présidence faible, ce qui est en partie la faute des événements indépendants, mais aussi à force de l'incapacité du gouvernement polonais à s'adapter à des circonstances changeantes introduisant des concepts nouveaux

 

Cet article présente intentionnellement un seul parmi les différents points de vue existant sur cet enjeu. Son contenu ne reflète pas nécessairement l'opinion personnelle de l'auteur. Je vous invite à prendre connaissance de la philisophie de Duel Amical.

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